La filière grandes cultures et les chiffres clés​

Mais

Opportunités économiques et modalités d’accès

Longtemps perçues comme peu compétitives, les grandes cultures biologiques bénéficient aujourd’hui d’un marché porteur. La filière, représentait plus de 298 000 ha en 2015. et elle enregistre une forte hausse du nombre d’exploitations et de surfaces en conversion (92 000 ha en 2015). Quant à la demande, les capacités des marchés à absorber et valoriser ces productions sont réelles, tant en alimentation animale qu’en alimentation humaine.
Afin d’assurer un développement cohérent et durable de la filière, il est nécessaire d’anticiper l’arrivée de ces nouveaux volumes de production, et de s’organiser pour produire, collecter et stocker pour répondre aux besoins des marché.

Anticiper et s’organiser pour valoriser au mieux ses productions !

Dès les premiers démarches de conversion, des conseillers sont à votre écoute pour un appui technique et économique et pour le choix de vos assolement, afin de satisfaire au mieux vos besoins et ceux des marchés.

Contractualiser tout ou partie avec un metteur en marché pour sécuriser vos débouchés !

Outre la présence des opérateurs historiques BIOCER, UFAB, EDOU-BREIZH, qui interviennent dans le Nord-Ouest de la France, des coopératives conventionnelles telles que SEVEPI, CAPSEINE et NORIAP, s’engagent dans la certification de silos biologiques.

Les échanges entre producteurs

Face aux aléas climatiques, à la fluctuation des prix des aliments du bétail, aux difficultés de valorisation des cultures fourragères dans les systèmes de grandes cultures biologiques, il est primordial de conforter l’autonomie des fermes bio. Les échanges directs et de proximité entre polyculteurs et éleveurs bio au sein des territoires renforcent leur autonomie respective : par un gain agronomique et économique pour le polyculteur, par la sécurisation de ses besoins en fourrages et l’amélioration de la qualité des rations pour l’éleveur.

Bio en Normandie a mis en place une bourse d’échange numérique afin de simplifier ces échanges directs entre pairs.

Transformer à la ferme

Le métier de paysan boulanger se révèle être de plus en plus attirant pour nombre de candidats à l’installation agricole. En effet, la surface nécessaire à l’activité est beaucoup moins importante que pour un céréalier « classique », la transformation en pain permettant une très bonne valorisation du blé. Aujourd’hui, une dizaine de paysans-boulangers sont engagés dans cette démarche en Normandie.

Un cadre juridique claire autorise aujourd’hui les paysans boulangers à produire et vendre tout ou partie de leur production à la ferme.  Jusqu’à 30% des produits provenant de l’extérieur peut être vendus par les agriculteurs au réel.

« LA FERME EST UN PEU LA BOULANGERIE DU VILLAGE ! »

Tout comme le métier d’agriculteur ne s’improvise pas, le métier de boulanger requiert de nouvelles et nombreuses compétences.

Pour vous former à ce métier innovant, le CFPPA Nature de Coutances a ouvert un nouveau Brevet Professionnel Responsable Exploitation Agricole – Paysan Boulanger en début 2017.

La lettre filière nationale

Vous avez besoin d’une information régulière, claire et directement mobilisable pour piloter votre exploitation? Abonnez-vous aux lettres professionnelles filière du réseau national.