La culture du colza associé en agriculture biologique
Contexte et objectif
Le colza est une plante à cycle long, pour faire face au risque de salissement, problématique importante en agriculture biologique, certains producteurs ont recourt au binage. Cette pratique est efficace mais qui nécessite de bonnes conditions de passages à l’automne, ce qui s’avère compliqué certaines années et/ou sur certains sols.
C’est pourquoi, certains agriculteurs associent le colza avec des plantes compagnes. Les objectifs visés sont variés mais sont principalement centrés sur la gestion du salissement en couvrant le sol par des espèces agressives sans faire concurrence à la jeune culture, de protéger la culture d’éventuelles attaques d’insectes sur la partie automnal et voire produire de l’azote en sortie d’hiver par la destruction des plantes compagnes fixatrice d’azote pendant l’hiver. Le colza qui reste sous le couvert pendant la première partie végétative présente peu d’élongation malgré un semis précoce.
Dans cette optique, il est donc envisagé de ne pas augmenter les écartements de semis et le non désherbage mécanique.
Les associations peuvent être à base de sarrasin, féverole de printemps, pois de printemps, tournesol, trèfle d’Alexandrie.
Description – Mise en oeuvre
Pour mieux gérer les accidents annuels et ainsi stabiliser les rendements, l’agriculteur a procédé à un mélagne de variétés : Alicia, Kadore, Cabernet et Mambo. « La variété Alicia est destiné au détournement des méligèthes ».
Afin de lui donner un « petit coup de fouet » au démarrage, un engrais organique a été mis sur le rang.
Lors du semis, les 5 kg/ha de colzas ont été associés avec 8 kg/ha de sarrasin, 8kg/ha de pois de printemps et 2 kg/ha de tournesol. Le semis a enfin été suivi par un roulage.C’est pourquoi, certains agriculteurs associent le colza avec des plantes compagnes. Les objectifs visés sont variés mais sont principalement centrés sur la gestion du salissement en couvrant le sol par des espèces agressives sans faire concurrence à la jeune culture, de protéger la culture d’éventuelles attaques d’insectes sur la partie automnal et voire produire de l’azote en sortie d’hiver par la destruction des plantes compagnes fixatrice d’azote pendant l’hiver. Le colza qui reste sous le couvert pendant la première partie végétative présente peu d’élongation malgrès un semis précoce.
Dans cette optique, il est donc envisagé de ne pas augmenter les écartements de semis et le non désherbage mécanique.
Les associations peuvent être à base de sarrasin, féverole de printemps, pois de printemps, tournesol, trèfle d’Alexandrie, ….
Témoignage
Résultats
« L’objectif est d’avoir un rendement aux alentours des 25 q/ha. Si pour des raisons particulières, l’état général de la culture n’est pas satisfaisant en sortie d’hiver, on pourra toujours décider de la retourner et d’installer une culture de printemps. »